Lorsqu'au soleil miroitent tes canaux,
Les barques s'y balancent, au gré du vent sur les eaux.
Tout là haut, dans l'éblouissante lumière,
S'échappe le Mont Saint Clair.
Adossée à ses pentes, la vieille ville, dans une gavotte,
Fait danser ses cascades et ses grottes.
A l'ombre, dans tes jardins, tes rues piétonnes,
"SETE",de tous tes charmes tu frissonnes.
A tes pieds, la Méditerranée !
Si bleue, si pure....ensorcelante.
Sa plage dorée, immense et accueillante,
Invite à la farniente après la plongée.
Tandis qu'au port, à l'heure de la criée,
Une couronne de mouettes réclament la béquée.
Sur toi plane l'âme de Valery, de Vilar, de Brassens,
Dans une immense cohue, toute pleine de "l'accent".
Lorsqu'au soleil miroitent tes canaux,
Que dans des joutes aux rythmes ancestraux,
Tes gondoles lancent leurs défi,
Tu es bien de chez nous la Venise du Midi.
Marielle
( N° 36 du recueil "Au fil du temps volent ..." )