Derrière le rideau séculaire des buis, Le soleil d'automne va dormir pour la nuit. Il enflamme les flans de la vieille carrière Avant d'éteindre ses feux, sa lumière. Ses rayons blême et palis, jouent Dans les fractures béantes des pierres, Avec les arbrisseau...
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Le Douet à St Sébastien sur Loire vers les années 1930/50. Ce tableau a servi d'affiche lors de mon expo en 2002. Exécuté à partir d'une carte postale de l'époque. Il a fallu que je sonde pour savoir comment étaient les toitures. Yvette Lequeau Blog de...
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Les derniers jours se meurent, octobre s'enfuit. De mon arbre, le gentil pigeon est parti. Entre la feuillée jaunie et clairsemée, Reste le nid, petite chose abandonnée. Né au dessus de mes yeux, il avait grandi; Je lui parlais comme à un ami... Ce matin...
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La fleur, exquise messagère, En son petit cœur rose ou bleu Qu’embaume une senteur légère, Enferme l’infini d’un vœu. Frissonnante dans sa corolle, La fleur, ce vivant billet doux, Exhale en parfum la parole Dite, en tremblant, du fond de nous... Parfois,...
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Une branche sur l'oiseau Chantait en perdant ses feuilles L'automne tenait l'archet Du violon qui gémissait Dans le vent venu de l'ouest Murmurant des choses tristes Et l'oiseau pleurait tout seul Fleurissant le sombre ormeau De ses larmes en corolles...
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En automne il n’y a pas que les fleurs Qui se drapent dans leurs manteaux de couleurs Dans les jardins naissent aussi des amours Pleines de sensualité et de glamour. Lui, Redingote noire et pantalon gris Chuchote quelques mots pour la vie ; Elle, Elle...
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Petite Mina, tes yeux désemparés, A travers moi cherchent la vérité .. Ta douleur muette de pauvre animal, En mon coeur ranime le mal. Ton maître ...ton ami, C'était mon petit, mon enfant; Tu le sais ...tu le sens. Pourquoi ...pourquoi est-il parti ?...
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S o us un voile de sel attisant le regard Un visage de perle au sourire de moire Contemple le soleil dissoudre son ivoire Dans un bassin de feu baigné par le brouillard. Des prismes de couleur barbouillant de leur dard Les ombres du désert aux rondeurs...
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De la côte d'Argent à la conche de Foncillon, Jamais le temps ne sembla long. Tandis que sintillait Royan, Nos yeux se gavaient d'océan. Dans le soleil couchant chaque soir, De la corniche au Promontoire, Notre Muscade sur les talons Main dans la main...
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Que j'aime à vous voir, belles fleurs, A l'aube entr'ouvrir vos corolles Quand Iris vous fait de ses pleurs De transparentes auréoles Vous savez seules dans nos cœurs Evoquer une tendre image Et par vos suaves couleurs Vous nous parlez un doux langage...
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