Dans la roulotte du destin,
Dans les cahots, par les chemins,
Les chiens aboient, les enfants pleurent,
Entre les fêtes et les malheurs,
Les rires et les coups du sort
Quand souffle trop le vent du nord.
Dans la roulotte du destin,
Course folle et espoir sans fin,
De marcher sans repos et sans trêve,
Les chiens sommeillent, les enfants sont partis,
Les autres, harassés et les cheveux gris,
N'ont jamais su trouver le temps d'une prière.
Dans la roulotte de notre destin,
Évitons les ornières du chemin,
Chantons losque la route est longue,
Laissons les larmes aux "trésors de Golconde"
Sachons goûter en quelques vertes clairières,
Un instant de rêve, même s'il est éphémère.
Marielle
( N° 25 du recueil "Au fil du temps
volent....")