8 octobre 2009
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Lorsqu'au soleil miroitent tes canaux,
Les barques s'y balancent, au gré du vent sur les eaux.
Tout là haut, dans l'éblouissante lumière,
S'échappe le Mont Saint Clair.
Adossée à ses pentes, la vieille ville, dans une gavotte,
Fait danser ses cascades et ses grottes.
A l'ombre, dans tes jardins, tes rues piétonnes,
"SETE",de tous tes charmes tu frissonnes.
A tes pieds, la Méditerranée !
Si bleue, si pure....ensorcelante.
Sa plage dorée, immense et accueillante,
Invite à la farniente après la plongée.
Tandis qu'au port, à l'heure de la criée,
Une couronne de mouettes réclament la béquée.
Sur toi plane l'âme de Valery, de Vilar, de Brassens,
Dans une immense cohue, toute pleine de "l'accent".
Lorsqu'au soleil miroitent tes canaux,
Que dans des joutes aux rythmes ancestraux,
Tes gondoles lancent leurs défi,
Tu es bien de chez nous la Venise du Midi.
Marielle
( N° 36 du recueil "Au fil du temps volent ..." )
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Poésie
8 octobre 2009
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Toute émue j'allais revoir,
Notre "bicoque" le "Chant du soir"'
Humble dans la verdure nichée,
Elle aimait abriter son pignon,
Sous le petit bois , son voisin,
Des vautours jusque là épargné,
Et où tu cueillais des champignon,
Tous frais dans la rosée du matin.
Hélas ...devant mes yeux ...l'horreur !
Pelleteurs, traceurs ou lotisseurs:
Comment ont-ils osés ?
Ils ont coupé, rasé, saccagé.
DU gentil bois ...? restent quelques moignons
Mutilés, au milieu de tonne de béton.
De leur machines, de leurs engins
Je me détourne, emplie de colère, de chagrin.
Sur cette "Côte de Beauté",
La nature ne peut plus respirer !
Marielle
" N°40du recueil "Au fil du temps volent...." )
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6 octobre 2009
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De la rivière je longe le cours,
Sur la ligne tracée tout au long des jours.
Dans les arbres, au son du vent,
S'élève la lune lentement.
Insolente, elle inonde les taillis.
Le hibou, dans son repère surpris,
Hulule de concert avec dame la chouette,
Et se renfonce dans sa cachette.
Un poisson saute et replonge dans l'eau.
Sur la berge s'enfuit la poule d'eau.
L'odeur des foins fraîchement coupés
Monte dans le soir voilé..
Tout redevient calme et serein ...
Le crépuscule au loin s'en va dormir.
Doucement, appuyée sur mes souvenirs
Je reprends, en ses inverse le chemin.
Marielle
( N° 19 du recueil "Entre fleurs et parfums ..." )
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29 septembre 2009
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L'été s'attarde ...
L'automne attend.
Les arbres retiennent leurs feuilles,
Offrant au ciel leurs chatoyantes couleurs.
L'été s'attarde ...
L'automne attend.
Le soleil fait un clin d'oeil
Aux balcons, encor remplis de feurs.
L'été s'attarde ...
L'automne attend.
Un vent léger caresse nos seuils,
Baignés d'une bienveillante douceur.
L'été s'attarde ...
L'automne est là pourtant ...
Va t-il chasser ce cadeau du ciel,
Quand nous voulions oubblier des frimas la rigueur .
Marielle
( N° 30 du recueil "Entre fleurs et parfum ...")
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25 septembre 2009
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Un coffret au ruban de satin,
Au fond de l'armoire en sapin,
Gansé de velours vert et de soie.
Lettres roses, d'amour et de joie,
Si pudiques secrets d'autrefois,
Que l'on effleure pieusement du doigt.
Et l'écrin capitonné de bleu ...
Dis nous Mamie, l'hitoire exitante
Des jolies parure scintillante ?
Et cette autre tout au fond ...en bleu,
Avec un si joli petit caillou,
Souvenir de ton premier rendez-vous ?
Et la petite "croix de Lorraine",
Des jours de joie, des jours de peine !
Tes yeux sourient devant ce rubis ?
Dans ton coeurtant d'émoi je devine,
Devant ce collier de perles fines ...
Prête-le moi dis, sur ma robe d'organdi ?
Marielle
( N°33 du recueil "Au fil du temps volent mes pensée" )
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26 août 2009
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Nous n'avions ni chien, ni chat.
Pour un enfant, c'était frustrant.
Nous avons tous besoin d'un confident,
Discret, qui entend tout, ne répond pas.
Dans la basse-cour de mes parents,
J'avais repéré une toute jeune poulette,
Au joli plumage, des autres différents;
Je l'appelais ma "Pigeonnette".
Je me réfugiais tout près d'elle,
Elle se blottissait sous mon "aile",
Je lui confiais mes secrets, ses peines,
Elle picorait mes larmes comme des graines.
Longtemps elle fut ma seule amie ...
Personne n'osa la vilenie
De la mettre dans la marmite,
Mon chagrin eu été sans limites ...
Morte de vieillesse ...inexorable destin.
Et dans un coin du jardin,
Poussent quelques fleurettes,
Sur les cendres de ma "Pigeonnette".
Marielle ( Poème n°2 du recueil " Dans la lumière d..")
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