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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 00:00

 
images-d-hiver.jpg
 

Le feu du ciel d'hiver rougeoit

à travers les branches du lilas

Plus tard la lune et les étoiles
font de la voûte céleste une toile

Le manteau de neige blanche
couvre la terre noire silencieuse

La conscience du moment magique
fait de l'instant un cadeau unique

Le vivant s'active dans le froid
du merveilleux hiver québécois

Le but illumine la voie du pèlerin
dans un chemin qui est sans fin

Pour tous, point de repos dans
la recherche du Grand Guide

Que le sage écoute la voix du
silence, c'est le DAO qui parle

 

 

Camil Boulé
 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 00:00

      

images-Gauguin-copie-1.jpg

 

 

 

 

Un soir, je lui disais, assis à ses cotés,
Et sur ses beaux yeux noirs mes deux yeux arrêtés :
« Être charmant et doux, calme enfant de la terre,
Vous avez les fraîcheurs de la fleur solitaire
Qui croît au bord de l’onde ou dans l’herbe des champs ;
Votre cœur est plus pur, vos yeux sont plus brillants
Que la perle tremblante aux cils blonds de l’aurore ;
La candeur, cette paix d’une âme qui s’ignore,
Vous protège et vous fait belle comme le jour.
Vous répandez partout la lumière et l’amour.
L’air que vous respirez vous aime et vous caresse.
La grâce autour de vous, dans sa molle paresse,
Flotte ainsi qu’un parfum flotte autour de la fleur ;
Et l’aube au teint vermeil vous prendrait pour sa sœur.
Quand vous me regardez, j’hésite, et sur mon âme
Comme un vent d’été passe une haleine de flamme ;
Et je sens dans mon cœur, je sens qu’il serait doux
De vivre et de mourir, jeune ange, à vos genoux ! »           

 

Auguste Lacaussade

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 00:00

images-d-antan.jpg  

 

 


  A chaque fois que nous grimpions les marches du temps
Les marches oubliés de l’antan
Qui redonnent tant de vigueur à nos jambes, lourdes et craquantes d’arthrose,
Nous prenons un bain de jouvence  de pétales de souvenirs
Dans lequel le feu de nos membres s’éteint comme un soleil couchant
Laissant la brume rafraîchissante adoucir nos sens.

 

Dis l’antan ?
Pourquoi t’en es tu allé par les petits sentiers ?
Toi la grande porte de contes et de légendes
Qui fabrique  machines imaginaires
Et machination  du temps
Qui couchait les hommes sur les haillons
Et  les gros matelas de coton
Pour une sieste, un repos apaisant
En remontant les draps de la vie
Nous protégeant ainsi dans le grand cocon
Affranchi de la décadence
Aseptisant nos pensées
Nous leguant le savoir,
Le savoir vivre
Et le savoir faire.
  Dis l’antan reviendras tu ?

 

Georges Cocks

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 00:00

  Decors-tambour---images.jpg

 

 

 

 

Le cœur ébouriffé d’un sommeil plein de rêve,

 

L’arbre aux mille reflets s’est couvert de cadeaux

Emmitouflés dans l’or d’un tulle de flambeaux,

Que ses branches d’argent  parfument de leur sève.

 

Quelques boules d’émail qu’une brise soulève

Renversent leurs couleurs sur un sol à carreaux

Où se glissent rubans et papiers en copeaux

Qu’une petite main sème en cadence brève.

 

L’étoile de la cime et les nains en carton

Eclaboussés de cris sous la neige en coton

Cherchent Pinocchio caché dans une boîte.

 

Un livre et son mystère aux lèvres de velours,

D’un sourire coquin, près de Charlot qui boite,

Raconte qu’à Noël on roule les tambours.

 


 

Francis Etienne SICARD 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 00:00

images pour Dierx    
 Comme à travers un triple et magique bandeau,

Ô nuit ! ô solitude ! ô silence ! - mon âme
A travers vous, ce soir, près du foyer sans flamme,
Regarde par delà les portes du tombeau.

Ce soir, plein de l'horreur d'un vaincu qu'on assaille,
Je sens les morts chéris surgir autour de moi.
Leurs yeux, comme pour lire au fond de mon effroi,
Luisent distinctement dans l'ombre qui tressaille.

Derrière moi, ce soir, quelqu'un est là, tout près.
Je sais qu'il me regarde, et je sens qu'il me frôle.
Quelle angoisse ! Il est là, derrière mon épaule.
Si je me retournais, à coup sûr je mourrais !

Du fond d'une autre vie, une voix très lointaine
Ce soir a dit mon nom, ô terreur ! Et ce bruit
Que j'écoute - ô silence ! ô solitude ! ô nuit ! -
Semble être né jadis, avec la race humaine !

 

Léon DIERX  

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 00:00

images--pierre-de-jaumont.jpg

 

 

 

Pierre tendre ou dure, née des entrailles de la terre
Première pierre, pierre de fondation de nos maisons centenaires
Quelquefois destinée à la construction appelée pierre de taille
Elle est à la fois noble et belle et sans faille

De toutes les pierres de carrières de grands crus
Elles sont l’ossature des cathédrales et de bâtiments cossus
Il existe une pierre qui est la fierté de notre région
Bi millénaire, elle est entrée en religion

Elle a ce sublime nom de pierre du soleil
D’un jaune éclatant et sans pareil
Elle est la référence d’un héritage de maître carrier
Qui de parents aux descendants en est la fierté

Elle fut exploitée par nos cousins romains
Conquérants de nos terres au bout de leurs chemins
Edifices anciens ou modernes dans différents états
Cette pierre du soleil brille de tous ses éclats

De Jaumont elle a pris la célébrité et le nom
Qu’elle fait connaître avec réputation
Taillée pour toutes sortes de circonstances
Un sculpteur lui donne maintenant ses suffisances

Sa teinte jaunâtre apparentée à celle de l’or
Ses reflets lumineux aux soleils des aurores
Donnent à cette pierre unique et incomparable
Le label d’une pierre qui sera à toujours inimitable

Dedeye.(Moyeuvre Grande 57 )

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 00:00



J'ai marché, perdue dans mes pensées,
Sur le petit chemin aux arômes si doux,
Bordé de prunelliers
Et de touffes de houx.

J'ai marché , fermant presque les yeux,
Sur ce petit chemin, ou tout les deux,
Nos pas nous portaient, sereins,
C'était hier ...dans un passé sans fin.

J'ai marché, en un rêve tout bleu,
Sur le petit chemin, témoin des jours heureux,
Où, cueillant parfois, une fleur sauvage,
Tu la glissais, rieur, au creux de mon corsage !

                                                  Marielle


( N° 23 du recueil "Fleurs er parfums dansent..." )

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 00:00
Allons ma belle, où tu seras ma reine
 Et traversons Saumur. 
Marchons, heureux, dans la ville sereine
En longeant un vieux mur.

Errons tous les deux, dans les douces ruelles
Parmi les blancs tuffeaux.
Arrêtons-nous, veux-tu, sous les tonnelles
Et les tendres rameaux.

Rêvons un peu pour entrer dans l'histoire,
Aux traces des bateaux,
Jardin de France et livre de mémoire
D'églises et châteaux.

Courons, filons, en larguant les amarres,
En-bas, sous le vieux pont.
Suivons encor le sillon des gabarres
Et les remous en rond.

Laissons notre âme aller au fil de l'onde
Pour voguer à la mer
Vers le soleil qui, chaque soir, inonde
Le temps qui passe, amer !

Humons le vent sur le fleuve sauvage,
Chargé du souvenir.
Le corps et l'âme, enfin n'auront plus d'âge,
Tout sera frais soupir !

Montons, joyeux aux coteaux de la vigne
Y goûter le raisin.
Erros, Bacchus, tour à tour, nous font signe
En s'enivrant de vin.

Dansons au bal de la rose trémière,
Au chemin des lilas.
Cueillons les fleurs jusqu'à l'heure dernière,
Lorsque nous serons las.

Viendra la nuit allumer les étoiles
Et la lune d'argent.
Nos coeurs emplis feront valser les voiles
De notre amour ardent !

 

Dominique SIMONET

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 00:00

images-Riviere-.jpg

 

 

 

Voilà, c'est fait, je suis devenu une rivière.
Ce sera une grande aventure jusqu'à la mer.
Quel nom me donnera-t-on sur les cartes ?
D'où vient ce cours d'eau inconnu ?
Quel ciel reflète-t-il dans ses flots ?
Quelle paix, quelle faim, quelle douleur ?
Pardonnez-moi messieurs les géographes
Je ne l'ai pas fait exprès
J'aimais voir couler l'eau
Sur toutes les soifs
Il y a tant d'assoiffés dans le monde
Pour eux me voici changé en rivière !
Je n'aimais pas voir couler les larmes
Étant rivière je pourrai qui sait
Couler à leur place.
Je n'aimais pas voir verser le sang
Étant rivière je pourrai
Être versé partout à sa place.
Mon destin est peut-être d'emporter
À la mer toutes les peines !


René Depestre

("Journal d'un animal marin")

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 00:00

Beau-chene.JPG

Un arbre ne meurt pas, me disait mon armoire,
il s'endort quelquefois au milieu de mes draps,
mais resurgit toujours greffé à ma mémoire,
lorsque le soir venu, il étire ses bras.

Car de mes pieds la nuit, des racines repoussent,
et récupèrent au temps quelques veines fanées,
attendant que des branches viennent à la rescousse,
pour mêler à ma sève leurs âmes enchevêtrées.

S'écarte alors le vide pour éreinter le Noir,
vie et mort se nouant comme pour toi un rêve,
et curieux, mes ancêtres sortent de mes tiroirs,
pour prouver qu'en ce monde il n'y a rien qui s'achève.

Car tu vois m'a t'elle dit, nous avons tous des ailes,
pour à jamais ouvrir les portes des caveaux,
moi j'ai quelques racines et des branches rebelles,
quand d'autres y ont des feuilles, des notes..ou des tableaux.

Patrick Caujolle.

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