27 juin 2012
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Cette espérance
ferme,
Cette force d’attendre,
De croire en des choses
Incroyables à réaliser.
Pour les hommes mortels
Tout semble être une fatalité.
Le recours à l’humanité
Supplante la Divinité.
Le combat de la foi
Une lutte quotidienne
Contre le capitalisme
Contre le matérialisme
Contre la dépravation
Contre la spéculation.
La foi est menacée
La foi gêne
La foi est le poison de l’essor
Le cancer de l’économie.
Il faut l’extraire
La foi martyre,
Persécutée,
Brûlée au bûcher,
Gazée dans les chambres,
Mais la foi résiste
Dans les méandres du péché.
Georges COCKS
( 2012- en exclusivité Marielle-Poésie)
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Poésie
25 juin 2012
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Je n'ai que des mots
A vous offrir
Des gouttes de rosée de matins fatigués
Des gouttes de miel
Des ombre folâtres
Des grains de poussière au bord des yeux
Des couteaux à bouts ronds qui ne dénouent
Que les bonnes volontés
Des lignes d'horizons proches des mains
Des torrents de pierres
Où flottent des coeurs écorchés
Des seins ruisselants de chagrins confiés
Des mots enrobés de folie
Jetés dans la théâtre du temps
Comme des confettis dans un grand feu
Aux flammes affolées
Des mots pareils à des barres d'appui
BEREGE.
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Poésie
22 juin 2012
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Comme le papillon qu'un mioche caresse,
Notre amour souffre par nos jalouses tendresses.
La phalène irisée aux ailes de satin
Tombe un jour sous les doigts de quelque ardent mutin.
Et c'est un beau délire, une indicible joie
De capter ce bijou fait d'un or qui rougeoie.
L'enfant l'aime, en raffole! et ce culte brouillon
Est lourd infiniment au pauvre papillon.
Bientôt l'aile éclatante a perdu sa richesse;
Brisée, elle palpite une longue détresse.
Et l'espiègle mignon pleure, déçu de voir
Se débattre et languir un si riant espoir.
Ainsi mon bel amour, aux délicates ailes,
Souffre par moi qui suis innocemment cruelle.
Jovette Bernier
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20 juin 2012
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Ton image en tous lieux peuple ma solitude.
Quand c'est l'hiver, la ville et les labeurs d'esprit,
Elle s'accoude au bout de ma table d'étude,
Muette, et me sourit.
A la campagne, au temps où le blé mûr ondule,
Amis du soir qui tombe et des vastes couchants,
Elle et moi nous rentrons ensemble au crépuscule
Par les chemins des champs.
Elle écoute avec moi sous les pins maritimes
La vague qui s'écroule en traînant des graviers.
Parfois, sur la montagne, ivre du vent des cimes,
Elle dort à mes pieds.
Elle retient sa part des tourments et des joies
Dont mon âme inégale est pleine chaque jour ;
Où que j'aille, elle porte au-devant de mes voies
La lampe de l'amour.
Enfin, comme elle est femme et sait que le poète
Ne voudrait pas sans elle oublier de souffrir,
Lorsqu'elle me voit triste elle étend sur ma tête
Ses mains pour me guerir
Charles GUERIN
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18 juin 2012
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Sous la mantille en fil d’un
ciel plein d’organdi
Le miroir de la nuit boit le sang d’une image
Qu’un pan de mur bleuté couche sur le rivage
D’une mer apaisée au regard engourdi.
Les ans ont avalé l’or d’un sucre candi
Dont les flaques de miel ont taché le corsage
D’une lune endormie au creux d’un carrelage
Que des flocons de bruit ont un peu refroidi.
Le cuivre d’une cloche à la larme de bronze
Ourle de son pastel le dernier coup de onze
Et vient s’évanouir sur un pan d’escalier.
L’île entière s’endort sous les doigts d’une fée
Que des lampions de sable aux branches d’un voilier
Ont déjà reconnue et tendrement griffée.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012
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16 juin 2012
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C’est ta fête Papa
J’aurais pu t’envoyer des fleurs…
Mais d’ouvrir le paquet, tu auras le plaisir
Et à l’intérieur la surprise…
Un petit cadeau délicat,
Pour toi Papa !
Dans les doux papiers froissés,
Il y aura surtout ma tendresse,
Enveloppant le tout de baisers
Joyeux, dans un immense
Je t’aime Papa !
Marielle
pour tous les papas du monde entier( 17 06 12 )
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14 juin 2012
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Étoiles, qui d'en haut voyez valser les mondes,
Faites pleuvoir sur moi, de vos paupières blondes,
Vos pleurs de diamant ;
Lune, lis de la nuit, fleur du divin parterre,
Verse-moi tes rayons, ô blanche solitaire,
Du fond du firmament !
Oeil ouvert sans repos au milieu de l'espace,
Perce, soleil puissant, ce nuage qui passe !
Que je te voie encor ;
Aigles, vous qui fouettez le ciel à grands coups d'ailes,
Griffons au vol de feu, rapides hirondelles,
Prêtez-moi votre essor !
Vents, qui prenez aux fleurs leurs âmes parfumées
Et les aveux d'amour aux bouches bien-aimées ;
Air sauvage des monts,
Encor tout imprégné des senteurs du mélèze ;
Brise de l'Océan où l'on respire à l'aise,
Emplissez mes poumons !
Avril, pour m'y coucher, m'a fait un tapis d'herbe ;
Le lilas sur mon front s'épanouit en gerbe,
Nous sommes au printemps.
Prenez-moi dans vos bras, doux rêves du poète,
Entre vos seins polis posez ma pauvre tête
Et bercez-moi longtemps.
Brune aux yeux de lotus, blonde à paupière noire,
Ô Grecque de Milet, sur l'escabeau d'ivoire
Pose tes beaux pieds nus ;
Que d'un nectar vermeil la coupe se couronne !
Je bois à ta beauté d'abord, blanche Théone,
Puis aux dieux inconnus.
Théophile GAUTIER
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12 juin 2012
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Comme la douce souvenance d’une source
Toutes les fleurs se penchent sur ton épaule
Lorsque tu dors
Et le soleil se hâte dans sa course
Pour rattraper vivant ton regard qui s’enfuit
Et les poissons qui glissent sous le lys de tes paupières
Peuplent ton rêve de fuites argentées
Au mouvement de la mer
Ton sommeil prisonnier dans un buisson d’abeilles
Porte le poids secret de dangereux parfums
Qui demeurent en mes veilles
Comme une habitude de lampes
Toutes les fleurs d’été visitent ton souffle d’innocence
Et je suis toutes tes poses avec des gestes ensablés
Tu connaîtras l’éveil dans la cage du matin
Avec les graines des oiseaux
Sous le bonjour des ailes
Ou dans le ventre des moissons
Je te ferai captive de ma lyre
Derrière le dernier feuillage de mon poème
Et la gymnastique savante de mes mots
Te couronnera de fables en habits musiciens
Je te protègerai de mes mains innombrables
Qui se posent sur toi en bouquets allumés
Et déposent tes rêves dans l’ordre de la terre
Et je tisserai dans le ciel de ma poitrine
Une toile teintante de miel
Où ton cœur se prendra.
.
GEORGES DRANO
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10 juin 2012
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Semant sur son chemin des cheveux de ficelle
Une fée en pantoufle apprivoise le ciel
D’un coup de sa baguette au charme artificiel
Qu’un ange curieux frôle de sa dentelle.
Sous le masque d’un astre une jeune hirondelle
Pétrit de son regard une larme de miel
Eparpillant son vol comme un mot au pluriel
Que des maîtres d’école ornent à l’aquarelle.
Un bout de papyrus découpé dans de l’or
Raconte une légende à la bouche d’un cor
Dont la voix immobile inonde l’univers.
Puis sans froisser la nuit le dernier batelier
Traverse la rivière où vogue un fablier
Sur un esquif de cendre entortillé de vers.
Francis Etienne Sicard Lundquist
CHERS TOUS,
A partir de cette semaine, je ne publierai que tous les deux jours,
je vais bien mais ma vue déjà défaillante m'oblige à limiter mes stations devant l'écran.Croyez que je le regrette.
Bien amicalement à vous.
Marielle.
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8 juin 2012
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Planté avec soin, avec a mour,
Pour abriter du soleil nos vieux jours,
Déployé en un immense parapluie,
Il sourit quand tombe la pluie.
L'été tout blanc il est fleuri;
J'entoure de mes bras ses rameaux jolis,
Je respire ses fleurs, le soir, le matin,
Je les embrasse ...c'est enfantin !
Visage enfoui dans les grappes parfumées,
Est-ce un peu de toi que j'étreins ?
Témoin d'un bonheur parti en fumée,
Je l'aime mon arbre, il était ...le tien !
Ne peux-tu le voir, si beau, si fort,
Quand dans l'éther pour toujours tu dors ?
Que ne suis-je oiseau ? ...y bâtir un nid,
Bien haut dans le ciel, y lancer mon cri !
Clamer dans le vent, sans souci des gens,
Et parodiant quelque peu Brassens :
"Auprès de notre arbre nous vivions heureux"
Pourquoi, pourquoi avoir déjà fermé les yeux !
Marielle
(Poème n°10 du recueil "Au fil du temps volent mes pensées" )
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