Le blog de Marielle

Tu es si belle , toi , la rose,
Avec tes pétales odorants, veloutées,
Épanouis jusqu'aux premières gelées,
Gracieuse et éblouissante rose !

Quand sur toi passe le vent, belle rose,
Un doux parfum effleure nos narines,
Nous charme, nous enivre,
De suaves effluves de rose.

Reine de nos jardins, toi, la rose,
De mains expertes tu es choyée,
Et délicatement sont protégés
Tes merveilleux habits de rose.

Fière mais craintive parfois, belle rose,
Quand dans ta sublime majesté,
Le sécateur vient te couper ...
En silence, tu pleures...douce rose !

Tu ornes pourtant nos salons,toi, la rose;
Rouge, tu incarnes l'amour, la passion,
Tes tons plus doux invitent au pardon.
La nature t'a voulu parfaite et noble ...
                                          Toi, la rose !

  Marielle


( N° 16 du recueil "Fleurs et parfums ..." )

 C'est un "petit" entre deux grands.
Mais il est là, vengeur souvent,
Par sa froidure, surpasse janvier,
Ou précède mars pour ses giboulées.

Son soleil nous prend par surprise,
Une aumône, entre deux traîtrises ...
Il est piquant,
Mais si charmant ...

Juste au milieu, saint Valentin,
Ce magicien
Souffle l'amour,
Pour les jeunes et les anciens.

Que son ciel soit gris ou rose,
Dans tous les coeurs rien est morose !

                                           Marielle

 ( N° de " Au rythme des coeurs et...." )

Sur un mi roir de ciel où glisse le silence

Une dentelle d’ombre envahissant le jour

Tisse un velours de sable au métier d’un détour

Qu’une rive fugace ourle de sa cadence.

Les saules flamboyant d’un éclat de faïence

Effleurent de leurs doigts les pages sans contour

D’un livre de nuage où se dresse la tour

D’un manoir oublié dans un bruit d’opulence.

D’une conche endormie auprès d’un ragondin

S’échappe le soupir d’une brise au jardin

Qui cueille le soleil dans un chapeau de paille.

Une étoile cachée entre quelques galets

Pétille de saveur, sous les yeux des brochets,

En caressant alors le marais qui trésaille.

  Francis Etienne SICARD

Je suis ce voyageur qui quémande une chambre

par une nuit d'hiver dans un hôtel bondé

la maison brille un peu en chassant une lampe

et c'est pareil aux nuits glacées du vieux décembre

quand l'hiver et la nuit semblaient tout occupés

le vent hurle en travers dans son manteau troué.

Il est là les pieds froids la tête sur la lune

sa valise effondrée forme une morne dune

et c'est vraiment la mer qui le suit qu'il entend

plutôt que cette voix d'hôtesse qui surprend

et descend des volets clos du premier étage

et dit " ne reste plus un lit dans le village"

Madame, savez-vous ce qu'est le cœur bondé

quand l'hiver et la nuit semblent tout occupés

la maison brille un peu en chassant une lampe

et c'est pareil aux nuits glacées du vieux décembre

quand regardant la porte et ne pouvant entrer

le voyageur est comme un rêve aux mains coupées

Luc Bérimont

Des jours d'hiver sans entrain
si courts ...on n'en voit pas la fin.
Derrière les vitres closes,
La vie s'écoule morose

Déjà saint Nicolas ...?
Stop ...on pourrait s'arrêter.
Mais décembre est pressé
De courir vers son ami janvier.

On a fêter Noël,
Ses guirlandes , ses chandelles,
Redit les mêmes contes
Sans même sans rendre compte.

Et sous ses cheveux blancs,
L'aïeul conte le temps
Où bel adolescent,
Il allait de l'avant,
Sans repos, sans regrets,
Sans jamais regarder, ni jamais s'arrêter.

Derrière les vitres closes
Sa vie s'écoule morose.
Hiver, été, soir ou matin,
Un jour cependant le destin
Ses yeux aura fermés,
L'horloge en sa maison se serra arrêtée.

   Marielle