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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 00:00

Avant propos : Pour mon ami Georges COCKS, la Bonne Année que nous souhaitons

comme une tradition, lui a paru bien amère

en illustre humaniste qu'il est....

et voici sa réponse

 

 

images-bonne-annee.jpg

 

 

Bonne année !

 

Bonne année de quoi ?

Plutôt laisse moins de plume dans la crise

Si tu peux,

Regarde les dans les yeux et va leur dire

Aux enfants du Soudan :

Bonne année de pénurie

Aux assoiffés de la Corne d’Afrique,

Au îliens du pacifique,

Aux réfugies climatiques,

Bonne année d’intempéries,

De montée des eaux, de sol pétri de sel

Et de surfaces qui disparaissent mais pas les impôts.

Aux galériens de la vie qui rament aux portes de l’ANPE

A ceux qui s’accrochent aux ASSEDIC pour ne pas tomber.

Et à ceux qui rament mais qui font du surplace.

L’île reste à l’horizon,

Et le remous des yachts

Reculent le radeau.

 

Bonne année, à l’argent dépensé, gaspillé

Et pas un don à l’Unicef

Pas un sous  au SDF

Nos feux d’artifices qui empêchent le pauvre de dormir

Notre tapage de joie

Comme la bouteille de champagne qui pète

Comme l’écume qui éjacule

Mais une fois reposée

Tout redevient éphémère.

Le compte est rouge

Les factures  sont en recommandées
Notre éducation à dépenser porte ses fruits

Nos maîtres se frottent les mains

Et dans l’arrogance de leur hypocrisie

Ils vous souhaiteront tout de même

Une BONNE ET JOYEUSE ANNEE

Après l’injonction de payer.

 

Après le mois de janvier

La chanson sera terminée

Le refrain sera rayé

Il n’y aura plus de voix pour l’entonner.

 

Georges COCKS.

 

 

 

 

 

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Georges COCKS
Ecrivain-poète-Romancier
Mon Site : www.cocksgeorges.jimdo.com


Mes livres :

- Kala-Pani, La malédiction des flots
-Carnet de route voyage en Afrique
-Souvenirs d'antan de la Guadeloupe
-Lettres et aquarelles
-Ramdam des mots
-Rue François Arago
-Les lettres d'Eloïse

En vente chez tous les libraires en ligne. Disponible aussi en format E-Book téléchargeable sur Amazon.

Fnac, amzon, decitre, chapitre.com, cdiscount, rue du commerce.....


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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 00:00

 

 

 

Achetée à la célèbre foire du pays.
Pour le travail,mais pour notre joie aussi,
Charlotte, une ânesse brave et tranquille,
Entra un beau jour dans la famille.

Arrivée à l'âge d'être mère,
On la mena à Saint-Hilaire,
Où un "Grand Noir" du Berry
Fut jugé d
igne de lui faire un "petit".

Il naquit à la Saint Thomas,
Et on l'appela...Lisa:::
Une fille, une jeune bourrique,
Un peu étonnée sur ses grandes gigues...

Elles étaient deux maintenant à l'étable,
Et au pré, broutant à la même table.
Au travail, le maitre habile et patient,
Jamais ne les méne durement.

Soignées le soir, étrillées, bouchonnées,

Le matin, à nouveau brossées, peignées;
Il les traitait en vraies "sultanes"
Mon père, il les aimait tant "nos ânes" !


                                                     MARIELLE

(poème n°24 du recueil"Dans la lumière des souvenirs")

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:00
 Renoir-Les-Amoureux-1875

 

 

 

  Fut-il en nous une seul e tendresse,

Une pensée, une joie, une promesse,
Que nous n'ayons semée au-devant de nos pas ?
Fut-il une prière en secret entendue,
Dont nous n'ayons serré les mains tendues
Avec douceur sur notre sein ?
Fut-il un seul appel, un seul dessein,
Un vœu tranquille ou violent
Dont nous n'ayons accéléré l'élan ?
Et, nous aimant ainsi.

 

 

Emile VERHAEREN

 

 

 

 

 

 

 


   

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 00:00

 

 

images-Perce-neige.jpg

 

Radieuses apothéoses

Du soleil d'or et du ciel bleu,
Fraîche gloire des printemps roses,
Pourquoi donc durez-vous si peu ?

Pourquoi donc êtes-vous si brèves,
Aubes de l'enfance ? Beaux jours,
Si pleins d'aromes et de sèves,
Pourquoi donc êtes-vous si courts ?

Jeunesse, où sont-elles allées
Les hirondelles de jadis ?
Où sont les ailes envolées
De tes merveilleux paradis ?

Et vous, poétiques chimères,
Que dore un rayon d'idéal,
Blondes idylles éphémères,
N'auriez-vous qu'un seul floréal ?

Ô fleurs, vous n'êtes pas finies !
Les plus tristes de nos saisons
Auront encor des harmonies
Et des regains de floraisons.

La mortelle saison du givre
N'a pas tué toutes nos fleurs :
Nous pourrons encore revivre
Le passé, dans des jours meilleurs.

Nérée Beauchemin - Floraisons matutinales

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 00:00

Les années trente R12


Les années "trente" de ma jeunesse,
Des heures paisibles, de
heures de liesse,
J'avais dix ans ...j'avais seize ans ...

Les années "trente" pas de vitesse,
Le pas tranquille de l'ânesse,
Nous conduisait béatement.

Les années "trente" je le confesse,
Nous n'avions rien ...que la jeunesse;
Mais dans les coeurs, tous les printemps.

Les années "trente" pleines de promesses,
Bals populaires, chansons, ivresse ...
Dans l'attente de nos vingt ans,
C'était Byzance ...c'était Florès !

   Marielle

( N° 23 de  "Aux couleurs du temps" )

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 00:00

images-pour-Moulure-d-ame-.jpg

 

 

Sous un masque de cire à peine plus fragile

Que le rose nacré d’un sourire amoureux

Le visage enfantin d’un jeune homme fougueux

Sourit comme un iris sculpté dans de l’argile.

 

Un gracieux ruban qui parfois se faufile

Entre des cheveux blonds et le saphir des cieux

Flotte au-dessus de l’ombre où se cache un lépreux

Dont le sombre regard abandonne l’asile.

 

Le cœur tuméfié par l’amour du prochain

Une nonne avertie approche de sa main

L’intouchable douleur de mourir en silence.

 

Puis quand le jour se lève un corps sous un linceul

Glisse, d’un pas de plomb, d’un besoin d’’existence

Au néant éternel de se savoir si seul.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 00:00

  Bonjour Nouvelle année  2013,

à toutes et à tous qu'elle nous apporte

le bonheur que nous désirons ,

et la paix de par le monde..

Moi-même je vais reprendre doucement mes habitudes sur le blog

je vous remercie de tous vos généreux commentaires et de votre patience.

Je vous embrasse et à jeudi après le poème de Tristan Derème.

Marielle.

 

 

 


images-Bonne-annee-2013-.jpg

 

 

 

Voici la nouvelle année
Souriante, enrubannée,
Qui pour notre destinée,
Par le ciel nous est donnée :
C' est à minuit qu' elle est née.

 

Les ans naissent à minuit
L'un arrive, l'autre fuit.
Nouvel an ! Joie et bonheur !

Pourquoi ne suis-je sonneur
De cloches, carillonneur,
Pour mieux dire à tout le monde
À ceux qui voguent sur l'onde
Ou qui rient dans leurs maisons,
Tous les vœux que nous faisons
Pour eux, pour toute la Terre
Pour mes amis les enfants
Pour les chasseurs de panthères
Et les dompteurs d'éléphants.

 

 

Tristan Derème (1889-1941)

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 00:00
images-Iris-germania-.jpg

Que j'aime à vous voir, belles fleurs,
A l'aube entr'ouvrir vos corolles
Quand Iris vous fait de ses pleurs
De transparentes auréoles
Vous savez seules dans nos cœurs
Evoquer une tendre image
Et par vos suaves couleurs
Vous nous parlez un doux langage
Aussi messagères d'amour
Je vous demande avec tristesse
Pourquoi le sort en un seul jour
Vous arrache à notre tendresse.

J. P. Contamine de Latour

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 00:00

 

LE PITON DES NEIGE

 

 

Océan, Océan, quand ta houle écumante

Roule, vague sur vague, aux coups de la tourmente,
Un flot majestueux, d’un seul jet dans les airs,
Monte submergeant tout de son élan sublime :
Comme un cratère on voit au vent fumer sa cime,
Et de sa masse énorme il domine les mers.

Les ondulations que son volume écrase
Viennent incessamment se briser à sa base ;
L’eau bouillonne et bondit vers son front orgueilleux,
Mais lui, voyez ! debout au fort de la tempête,
D’écume et de vapeurs il couronne sa tête,
Maîtrisant à ses pieds les assauts furieux.

Tel de ces pics que tu domines,
Superbe mont salazien,
Tel de ces montagnes voisines
Jaillit ton front aérien.
Immense, immuable, immobile,
Du plateau central de notre île
Ton sommet auguste et tranquille
Se dresse, embrassant l’horizon ;
Un hiver éternel y siège,
Et tes flancs que la nue assiège,
Se couvrent de glace et de neige,
A jamais chauves de gazon.

Quand le soleil s’éteint et que l’ombre est venue,
Quand la lune se lève au-dessus de la nue,
La mer autour de toi roule, mouvant miroir ;
Des cieux l’astre des nuits blanchit les vastes dômes,
Et tu vois les vaisseaux, comme de blancs fantômes,
Glisser à l’horizon dans les vapeurs du soir.

Et le hardi pêcheur dont la barque rapide
Bondit légèrement sur la nappe limpide,
Et l’oiseau que la nuit a surpris sur les mers,
Voyant bleuir au ciel ta forme aérienne,
Orientant leur vol sur ta cime lointaine,
S’avancent au roulis berceur des flots amers.

Ah ! devant ton profil austère
Combien de siècles ont passé !
Sur ton granit que rien n’altère
Le pas du temps s’est effacé.
Que de jours de calme et d’orage,
Et de trombe et d’ardent mirage,
Et de tourmente et de naufrage,
Pour ton œil séculaire ont lui !
Tempête, ombre, aquilon, lumière,
Tout rentra dans la nuit première ;
Mais toi, dans ta stature altière,
Tu fus alors comme aujourd’hui.

Alors comme aujourd’hui les rougeurs de l’aurore,
Et la pourpre des soirs que l’ombre décolore,
Sur ta tête de neige ont répandu leurs feux ;
Et quand l’aube ou la nuit vint sourire à la terre,
Dans le vide étoilé tu brillas solitaire,
Comme un phare aux reflets doux et mystérieux.

O colosses de la nature,
Pics d’inaccessible hauteur,
Dont l’inébranlable structure
Brave l’ouragan destructeur !
Blocs altiers, masse indéfinie,
Gouffres, chaos, dés harmonie,
Que la main d’un fatal génie
Sema dans ces lieux écartés ;
Gerbes d’éclairs, sombres nuages,
Nids fulgurants d’où les orages
S’élancent en éclats sauvages
Au sein des monts épouvantés ;

Torrent, gouffre, océan, tempête,
Emportez-moi dans vos terreurs,
Car j’aime à sentir sur ma tête
Passer le vent de vos fureurs !
J’aime à contempler vos abîmes,
A mesurer vos hautes cimes,
A suivre vos houles sublimes,
A me remplir de votre effroi !
Au vent, à l’éclair, à la flamme
Je veux, je veux mêler mon âme !
Mon âme en tes grandeurs t’acclame,

Ô nature !    Et grandit en moi. !

 

Auguste LACAUSSADE

 

 

 

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 00:00

  • Plage-basse-terre-jpg.jpg

 

 

 

Le sable abonde partout comme de l'or

La misère écrasante comme la chaleur dehors,
Des poissons déposés sur le sable cuisant
Brillent au soleil dans un reflet d’argent.

Autour des pas dans le sable, des pas par milliers ;
Différents des autres paysages côtiers,
Des pas sans aucunes allégresse,
Des pas dépourvue de toute paresse.

Des bateaux encore chargés de sel et d’eau de mer
Se laissent traîner lourdement sur des cales de bois.
Ici, les seaux remplacent les balances et les poids ;
Et le troc aussi substitut les billets verts.

Non loin, s’étendent d’immenses filets au sol
Qui se répandent comme une nappe de pétrole.
Loin d’être une souillure, c’est d’une grande beauté !
Quelques hommes minuscules semblent les réparer.

Quelque part sur un continent en péril
Le courage ne connaît point d’exil.
Des enfants, quand vous, vous aviez leur âge,
Votre vie ne faisait point l’objet d’un gage.



COCKS Georges

 

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