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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 23:00


Ouvrir la porte sur les songes,
Revoir ton sourire, revoir en songe,
Tes yeux qui dans mes yeux plongent !

Ouvrir la fenêtre sur nos printemps.
Entendre ta voix dire : je t'attend;
Descendre ensemble les marches du temps.

Dans le jardin, main dans la main,
Et nos regards ...des jours lointains,
Dans un songe, sans lendemain.

J'en garde seule maitenant la clé,
Des songes des rêves, des mots aimés,
Que je tourne, retourne, pour te retrouver.

    Marielle



( N° 6 du recueil " Le fleuve des jours " )

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 23:00

 

 

 

Cheveux au vent

Tambour battant,
Allons-nous-en,
A la rencontre du printemps.

Des arbres, des toits, des auvents,
Il pleut des milliers d'hirondelles.
Le soleil verse sur les champs,
De pleins paniers de fleurs nouvelles.

Cheveux au vent,
Tambour battant,
Allons-nous-en,
A la rencontre du printemps.

Prenons nos trompettes gaiement
Et sonnons la mort de l'hiver.
La terre est comme un agneau blanc
Dans les bras nus de l'univers.

Cheveux au vent, Tambour battant,
Allons-nous-en,
A la rencontre du printemps.

Maurice Carême.

 

 

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 23:00

hirondelle-porte-bonheur.jpg 

 

Ma mie, à son toit fidèle,

La frétillante hirondelle
Revient du lointain exil.
Déjà le long des rivages
S'égaie un sylphe subtil,
Qui baise les fleurs sauvages :
Voici le printemps d'Avril !

C'est le moment où les fées,
De volubilis coiffées,
Viennent, au matin changeant,
Sur le bord vert des fontaines,
Où court le flot diligent,
Charmer les biches hautaines
De leurs baguettes d'argent.

Elles dansent à l'aurore
Sur l'herbe, où les suit encore
Un troupeau de nains velus.
Ne va pas, enfant sereine,
Au fond des bois chevelus;
Elles te prendraient pour reine,
Et je ne te verrais plus !

  Théodore de Banville

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 23:00
A toi qui déteste ceux qui t’aiment
Et qui aime ceux qui te détestent
Ceux-là même qui te font croire qu’ils t’aiment
Ils t’habillent, ton look est branché
Mais à la porte de l’avenir tu es recalé
Aucune chance pour toi à l’embauche.

Tu veux imiter Bob !
Tu y es arrivé presque,
Mais il te manque ta guitare
Mais sache qu’on ne parlera pas de toi en bien
Tu es vu comme un bon à rien
Et pourtant tu as du talent
Mais ta vie par adoption
Cache tous tes dons.

Tu vis au jour le jour dans le système
C’est lui ton parrain de la misère
Ton beau-père hypocrite
Il ne veut qu’une chose :
Que tu te rebelles contre toutes valeurs
Contre toutes disciplines
Contre toutes éducations
Et l’addition reste toujours salée :
Tu bois, tu fumes, tu mendies, tu voles
Jusqu’au jour ou l’un de tes frères
T’étendra par terre.
Si seulement tu avais écouté ceux qui t’aiment
Tu les épargnerais encore de toute cette peine.
Si tu lis ces mots,
Tu as encore une chance pour tout changer,
Reprendre le contrôle,
Et refuser ce jeu de rôle.

Georges COCKS

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Georges COCKS
Ecrivain-poète-Romancier
Mon Site : www.cocksgeorges.jimdo.com

Mes livres :

- Kala-Pani, La malédiction des flots
-Carnet de route voyage en Afrique
-Souvenirs d'antan de la Guadeloupe
-Lettres et aquarelles
-Ramdam des mots
-Rue François Arago
-Les lettres d'Eloïse

En vente chez tous les libraires en ligne. Disponible aussi en format E-Book téléchargeable sur Amazon.

Fnac, amzon, decitre, chapitre.com, cdiscount, rue du commerce.....



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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 23:00

 

 

Roulotte-n-2.jpg
 

Dans la roulotte du destin,
Dans les cahots, par les chemins,
Les chiens aboient, les enfants pleurent, 
Entre les  fêtes et les malheurs,
Les rires et les coups du sort
Quand souffle trop le vent du nord.

Dans la roulotte du destin,
Course folle et espoir sans fin,
De marcher sans repos et sans trêve,
Les chiens sommeillent, les enfants sont partis,
Les autres, harassés et les cheveux gris,
N'ont jamais su trouver le temps d'une prière.

Dans la roulotte de notre destin,
Évitons les ornières du chemin,
Chantons losque la route est longue,
Laissons les larmes aux "trésors de Golconde"
Sachons goûter en quelques vertes clairières,
Un instant de rêve, même s'il est éphémère.

              Marielle


( N° 25 du recueil "Au fil du temps volent....")

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:00

 

images-Les-violettes-.jpg

 

 

 

De nos pensers muets odorant interprète,

Fleur de ma bien-aimée, ô douce violette,
Fleur chère à nos amours et non moins qu’eux discrète,
Va trouver ma Rêveuse au front pâle et charmant,
Va parfumer son sein de ton souffle embaumant,
Va mourir sur son cœur, ô fleur que je respire !
Dans tes chastes senteurs qu’un peu de moi transpire :
Dis-lui bien..., dis-lui tout ce que je ne sais dire
Ni ne sais taire entièrement.

Auguste Lacaussade

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 23:00

 

images-Van-Gogh-3-.jpg

 

 

Je m'souviens on avait des projets pour la terre

pour les hommes comme la nature
faire tomber les barrières, les murs,
les vieux parapets d'Arthur
fallait voir
imagine notre espoir
on laissait nos cœurs
au pouvoir des fleurs
jasmin, lilas,
c'étaient nos divisions nos soldats
pour changer tout ça

changer le monde
changer les choses avec des bouquets de roses
changer les femmes
changer les hommes
avec des géraniums

je m'souviens, on avait des chansons, des paroles
comme des pétales et des corolles
qu'écoutait en rêvant
la petite fille au tourne-disque folle
le parfum
imagine le parfum
l'Eden, le jardin,
c'était pour demain,
mais demain c'est pareil,
le même désir veille
là tout au fond des cœurs
tout changer en douceur

changer les âmes
changer les cœurs avec des bouquets de fleurs
la guerre au vent
l'amour devant
grâce à des fleurs des champs

ah! sur la terre
il y a des choses à faire
pour les enfants, les gens, les éléphants
ah! tant de choses à faire
moi pour
te donner du cœur
je t'envoie des fleurs

 
Laurent Voulzy

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 23:00


Si vous saviez comme je l'aimais,
Mon vieux canapé fané,
Où tous les deux on s'est lové,
Où toute seule j'ai tant pleuré.

Son rembourrage en "noyaux de pêches"
Renfermait des douceurs de peau de pêche.
Il sentait bon les jours lointains
Je rêve de lui, n'en riez point !

Abandonné dans le grenier,
Aux souris, aux toiles d'araignées ...
Sur un tout neuf maintenant assise,
Où je me sens toujours un peu ...en visite.

Les choses ont-elle donc une âme ?
Vieillies de nos confidences, de nos larmes,
Mais gardiennes aussi de nos joies,
Il reste bien en elles une partie de soi !

                                            Marielle

13 du recueil "Au couleurs de l'automne")

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 23:00

 
 images-Cigales-.jpg

 

 

Au noir de l’ombre, cingle le pas des nébuleuses

Soulevant la poussière aride des déserts de nuit
Jusqu’à la morsure de ces vagues qui creusent
Le sable des rêves, le temps se dérobe à l’infini.

Pour marcher dans l’inconscient, il faut franchir
L’inquiétude troublante d’être quelqu’un d’autre
A l’aplomb des brumes hautes, chaque menhir
Des esprits, cache l'insouciance qui se vautre.

Du côté des souvenirs, placarder la mémoire
Pour en extraire les jours de suie, l’émotion.
Le vent du ressenti console parfois le regard
Pendant que se froissent les contradictions.

Derrière mon front, suintent d’autres orages
Entre les espoirs balayés par mille tempêtes
J’ai pourtant construit une ville où le courage
Dompte la courbure de l’horizon sans tête.

Hier est parti, laissant choir sa traîne aux pieds
De l’attente, ratissant toutes les éclaboussures
Des amours brèves, accablées de mots muets
Je vais m’allonger au seuil de mes blessures.

Plus obscur encore que les silences, le raffut
De mes ruines s’incline sous chaque barbelé
Ce chant funèbre qui lapide mon cœur déçu
Renferme dans son urne toutes mes plaies.

Demain se présente déjà au calendrier lunaire
Une guirlande d’étoiles déroulée dans le sapin
Floute les tourments, les ballottent jusqu’à terre
Réconciliant dans le provisoire, le petit matin.

Si je devais jeter les cendres lapidées en pâture
Pour inviter l’espérance dans la boule de cristal
Je le ferai en offrant le pistil d’autres murmures
A la tiédeur de ta colline où chantent les cigales.


SEDNA


 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 00:00

L-Escaut.jpg
Au bord du toit , près des lucarnes,
On a repeint les pigeonniers,
Et les couleurs vives vacarment
Depuis les seuils jusqu'aux greniers.

Et c'est le vert, le brun, le rouge,
Sur les pignons aux bords de l'eau,
Et tout celà se mire et bouge
Dans la Lys, la Durme et l'Escaut.

On boulverse les cuisines:
Des mains rudes, de larges bras
Frottent les antiques basines ,
L'écuelle usée et le pot gras.

Sur les linges, les draps, les taies,
Qu'on séche à l'air vierge et vermeil,
Pleuvent partout le long des haies,
Les ors mobiles du soleil.

Là-bas, au fond des cours s'allument
Faux et râteaux, coutre et socs,
Comme des hauts bouquets de plumes
Sur les fumiers luisent les coqs.

Pâques descend sur le village;
Tout est lavé, même l'égout,
Et l'on suspend l'oiseau en cage,
Près de la porte à l'ancien clou.


                                    Emile VERHAEREN

 

 

( Poème de "Pâques" publier en 2010 )

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